La douce odeur des pains au lait

Cuisiner des pains au lait pour le goûter, Eglantine y pensait depuis un moment. Trop fatiguée ces derniers temps, elle repoussait sans cesse à plus tard. Finalement, ce vendredi matin, elle s’est levée relativement en forme, décidée à préparer ses petits pains.

Elle s’est débrouillée toute seule. Acheter de la levure de boulanger, préparer sa pâte, utiliser le robot de sa sœur pour enlever les grumeaux, incorporer des pépites de chocolat, doser la farine à rajouter pour que les pâtons ne collent pas trop aux doigts, allonger la pâte en petits tas sur une plaque, recouvrir d’un torchon, glisser la plaque dans le four pour la protéger des truffes félines et laisser gonfler le temps du rendez-vous chez l’ergothérapeute.

Sitôt revenue, elle s’est lavé les mains, a sorti la plaque, mis le four à préchauffer, badigeonné les pâtons avec de l’œuf, entaillé les pains au lait du fil d’un couteau bien aiguisé et enfourné les huit brichetons.

Elle les a regardés finir de gonfler et dorer moelleusement. L’odeur ronde de la pâte chaude a rapidement parfumé la maison. Quand elle les a retirés du four, quinze minutes après, elle avait la joie gourmande et le sourire friand. Nous étions avides de les goûter. Nous leur avons à peine laissé le temps de refroidir un peu. Ils fondaient en bouche, tendres et savoureux.

Vite, une photo, avant de tous les dévorer !

La satisfaction de faire soi-même était amplifiée par la réussite incontestable de la recette. Eglantine a promis de nous en préparer à nouveau. J’en salive d’avance.

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