La Ciotat est une ville originale. D’un côté, un humble port de pêche, sas embarcations traditionnelles colorées et la flotte des bateaux de plaisance. Sur le quai d’en face, un immense portique de plus de quatre-vingt-six mètres de haut, des hangars gigantesques et des mega yachts de plusieurs étages.

Sur le plus grand portique, le chiffre 105 rappelle les derniers ouvriers qui ont défendu leurs chantiers navals à la fin des années 80.

Sur les plages, les familles se retrouvent, les amis viennent partager un verre ou un pique-nique en fin de journée.
Eglantine, elle, a rejoint chaque après-midi la société Nautique de La Ciotat pour deux heures et demie sur son catamaran à faire des aller-retours dans la baie d’Amour sous l’œil du Bec de l’Aigle. Nous sommes venues à La Ciotat car c’était le seul club que j’avais trouvé qui proposais des stages de catamaran alors que les vacances scolaires n’avaient pas encore commencé.

Parfois je m’asseyais au bout d’une jetée pour la regarder. Enfin, tenter d’apercevoir le numéro 4 sur sa voile. Sinon, de loin, impossible de reconnaître ma navigatrice préférée.
Cette dernière journée l’a tout de même bien secouée. Beaucoup de vent. Beaucoup de vagues. Des manœuvres difficiles. Mais un sourire magnifique à la fin de cette semaine de voile.
Ca valait la peine de venir à La Ciotat.
