L’associatif est un milieu enthousiasmant. Faire bouger les lignes, doucement, pas après pas, geste après geste, petite victoire après petite défaite. Sortir de sa zone de confiront. Découvrir de nouvelles compétences. Se confronter aux autres. Mettre en regard différentes façon de penser. Battre en brèche les idées reçues. Apprendre à faire confiance. Accepter ses limites.
Le problème de l’associatif, c’est que c’est un milieu enthousiasmant. L’enthousiasme est un moteur puissant. Mais il ne peut pas étirer le temps. Seulement créer plus d’envies. Envie de construire, envie de partager, envie de développer, envie d’assurer, envie de faire plus. Encore. Toujours.
Et les journées s’allongent. Les heures s’additionnent au fil des opportunités de faire vivre un projet qui tient à cœur.
Mettre le doigt dans l’associatif, c’est y plonger sa main, son bras et, enfin, tout le corps.
Parfois, on a besoin de rejoindre une plage au sec.
En ce moment, je nage en apnée pour Les Petites Cantines Antony. Je ne suis pas la seule. Heureusement, nous avons déjà trouvé quelques planches pour construire un radeau qui pourra porter notre projet en gardant la tête hors de l’eau. Et qui sait, rejoindre la plage de rêve d’où contempler l’étendue de ce que nous avons accompli.
