Embellie pulmonaire

Il y a des mots qui trainent dans nos imaginaires sans que l’on sache réellement ce qu’ils représentent. Embolie pulmonaire. Phlébite. Déjà entendus sans qu’ils aient de consistance concrète. Soudain, pourtant, ils se matérialisent douloureusement.

Obstruction d’une veine par un caillot de sang. Phlébite. Le plus souvent dans le mollet.

Obstruction d’une artère pulmonaire par un caillot de sang. Embolie pulmonaire.

Nécrose d’une partie du tissu pulmonaire suite à l’arrêt de la circulation sanguine. Infarctus pulmonaire.

Pour nous, des mots qui font peur. Pour Olivier, son médecin généraliste qui l’emmène personnellement aux urgences et une semaine d’hospitalisation en cardiologie. Douleur et angoisse des premiers jours. Patience, le temps que le corps se remette, que l’anticoagulant agisse, que les premiers examens écartent le plus grave.

Un peu plus d’un mois après l’alerte, les capacités respiratoires d’Olivier s’améliorent progressivement. Il vient de reprendre le travail. Il s’essouffle de moins en moins en montant les escaliers ou en marchant.

Petit bonheur estival au feu d’artifice du 14 juillet. Les lumières qui fusent et explosent en immenses fleurs colorées semblent célébrer l’embellie pulmonaire qui redonne une bouffée d’oxygène à Olivier.

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