Maya n’est pas une abeille

La petite chatte Maya est arrivée chez nous voilà quelques jours. Joie de vivre et jeux permanents rythment sa vie.

Qui a baptisé Maya du nom d’une abeille rondelette et jouette aux rayures jaunes et noires ? Notre Maya est une petite chatte noire et blanche, aux oreilles et au museau roses et à la silhouette fine et allongée.

Elle est arrivée un samedi après-midi, en plein de confinement. Hortense et moi sommes allées la chercher avec une attestation spéciale fournie par l’association par laquelle nous sommes passés (Chat’bandonne pas 27). Nous cherchions un chaton qui serait plus câlin et joueur que Django et avec qui les filles seraient plus proches que notre gros grincheux.

Pour les caresses, c’est raté. Elle est tellement joueuse qu’elle ne supporte pas d’être prise dans les bras sans tenter de nous mordiller les doigts ou de nous enserrer les mains de ses longues pattes. Elle est tellement curieuse qu’elle s’échappe rapidement, coulant comme une goutte d’huile entre nos bras, rebondissant d’un bond flexible sur le sol avant de se précipiter sur un ennemi imaginaire, un jouet qui traîne ou ce pauvre Django.

Son humeur joyeuse, toujours égale, nous amuse énormément. Même Django s’est finalement laissé amadouer. Malgré les feulements et les coups de pattes, Maya revenait invariablement à la charge auprès de notre gros rouquin. Django est l’être vivant de la maison que Maya préfère. Elle recherche sa compagnie et pleure derrière les portes en attendant son retour quand il sort de la maison. Alors il la laisse faire, haussant parfois le ton quand elle est franchement agaçante, la cherchant lui aussi. Même si, ce qu’il préfère chez Maya, ce sont ses croquettes…

L’association nous a demandé de garder Maya à l’intérieur quelques mois. Mais la tâche est compliquée. Elle a tellement d’énergie et souhaite tant sortir dans le jardin ! Nous attendons qu’elle réponde mieux à son nom puis elle pourra explorer les sous-bois du jardin.

Alors, finalement, nous pouvons dire que Maya porte très bien son nom. Ecoutez-bien le générique de Maya l’abeille…

Vous avez bien entendu :

« Petite, oui, mais espiègle Maya !

Qui n’a vraiment peur de rien

Qui suit toujours son chemin »

Une description parfaite du caractère de la dernière arrivée chez nous.

Mais comment ne pas craquer devant ses grands yeux curieux, son ronronnement sonore, sa vivacité et la façon qu’elle a de se coucher sur le dos d’Hortense quand je vais réveiller ma collégienne le matin. Elle a aussi tenu compagnie à Eglantine dans son lit tout un après-midi. Des moments précieux.

Mission accomplie pour que les filles vivent une belle relation avec leur animal.

Des papillons dans la tasse

Reprendre l’écriture de ce blog pour faire vibrer les papillons dans ma tête.

Comment commencer quand il y a tellement longtemps que je n’ai pas bloggué, et si peu écrit, même pour moi.

Bonjour, peut-être ?

Histoire de saluer ceux qui ont encore l’idée de visiter ma Tasse de thé et ceux qui, abonnés, vont recevoir avec surprise une notification de ma reprise d’activité.

Reprise ou soubresaut ? J’ai cru tant de fois que je reprenais mon blog que je ne présage plus de rien aujourd’hui. Oui, j’ai à nouveau envie de partager des impressions de vie quotidienne, des coups de cœur, des questions, des créations… Des textes naissent dans ma tête qui racontent ces petits moments qui font le sel de la vie. Ils dansent en un nuage joyeux qui m’accompagne alors que je cuisine ou que je discute avec Petit Chat. Ils s’évaporent ensuite dans la langueur du temps qui passe sans que je ne prenne la prenne de les fixer.

J’espère seulement prendre ces papillons éphémères dans les filets de mes mots, poser leurs ombres colorées sur une page blanche et les partager avec vous, sympathiques lecteurs.

Des papillons dans la tasse