Gratin voyageur 

La porte vitrée laisse entrevoir les tons chauds d’une croute dorée. En tournant la clé dans la serrure au retour de l’école, nos narines déjà étaient assaillies par l’odeur du mercredi. En Roumanie, le mercredi, Elena nous préparait souvent un gratin de pommes de terre avec des lardons. En continuant à Paris, il nous semble toujours que le sourire d’Elena va apparaître en même temps que le gratin sortant du four. Et quand les patates fondent dans nos bouches, nos pensées filent rejoindre les souvenirs de la Strada Aron Cotrus à Bucarest. 

Il va falloir essayer les gogosi pour qu’Elena soit encore plus avec nous. 

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