
Centre commercial un vendredi de janvier. Fin d’après-midi. Garer la voiture sur un parking gris au milieu des voitures mouchetées de neige fondue, sales, boueuses.
Fermer la portière et être saisie par le ciel. Quelques nuages aux teintes mauves derrière lesquels transparaît la soleil. La ligne à haute tension qui accompagne l’énergie des derniers rayons. Les silhouettes des arbres qui dansent dans l’ombre, leurs branches tendues vers les nuées, comme les bras de danseurs en transe à la fin d’une fête.
Un ciel de banlieue et c’est tout un monde qui se découvre.