Les amis sont partis. La maison a retrouvé son calme après les discussions animées du dîner. Seul le lave-vaisselle ronronne dans la cuisine.
Django est rentré de sa balade nocturne, la truffe froide et l’appétit insatiable. Il a vérifié que rien de mangeable ne traînait dans la cuisine. Dépité, il m’a rejointe dans le salon.
Lumières tamisées sur les livres entassés devant la cheminée. Je décompresse dans un fauteuil.
Django saute sur mes genoux, me laboure d’abord les cuisses avec ses pattes avant puis se blottit sur mon ventre. Le nez calé au creux de mon bras.
Il fait ça depuis qu’il est bébé. C’est maintenant un gros chat, mais il retrouve son âme de chaton tous les soirs.
Et moi, j’adore sentir cette boule de poils roux et blancs se serrer tout contre moi.
