Et la lumière fût

La rencontre, c’est une lumière un soir d’orage. Quand le ciel est sombre, menaçant, bas, électrique. Un sourire, quelques mots, une main posée sur la sienne. Et c’est l’éclaircie.

La rencontre est toujours inattendue, généralement bienvenue, souvent enrichissante.

Préparation des lumières au théâtre

La rencontre peut se provoquer. C’est d’ailleurs l’objectif que nous visons aux Petites Cantines à travers la cuisine et les repas partagés. Cependant, cela n’empêche jamais la surprise de l’imprévisible. Car la rencontre nécessite une écoute mutuelle dans laquelle naît une infinité de possibles. Personne ne saurait les prévoir.

Et c’est à travers cette imprévisibilité que celles et ceux qui la vivent trouvent une richesse partagée. Bien sûr, les mauvaises rencontres existent. Heureusement, elles sont minoritaires. Dans la plupart des cas, les rencontres sont positives. Découvrir l’autre, c’est découvrir une part de soi-même. Agrandir son cœur, étoffer sa curiosité, développer ses sens, accueillir l’altérité, fertiliser ses qualités. La liste des bienfaits de la rencontre pourrait s’étirer sur des pages.

Grâce à cet enrichissement réciproque, la rencontre est bienvenue. Elle bouscule parfois. Elle dérange. Elle prend du temps. Elle demande de l’énergie. Mais quelle joie quand on la vit ! Des portes s’ouvrent, des idées jaillissent, des perspectives se dégagent.

Cette semaine était un peu triste. De l’abattement. Des questionnements. Un peu d’angoisse. Un ciel bouché. Puis, une rencontre. Une conversation. Une réflexion. Une rêverie. Un enthousiasme. Et c’est un soleil dans le cœur.

Je rentre d’une folle journée mixant mon travail au théâtre et mon engagement aux Petites Cantines. Les rencontres se sont multipliées. On peut y voir des signes. Dieu. La chance. Chacun a son interprétation.

Ce soir, je n’ai qu’une certitude, c’est dans la rencontre que naissent les plus belles pensées.

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