La Datcha est un livre d’Agnès Martin-Lugand édité en mars 2021 chez Michel Lafon, puis sorti en poche aux éditions Pocket en novembre 2022. Je me souviens avoir entendu l’autrice dans une émission de radio. Je ne me rappelle ni la date, ni l’émission. Seulement que j’aimais l’idée d’un lieu hors des sentiers battus qui saurait guérir ceux qui y viendraient. Un endroit joyeux, presque magique, au cœur de la Provence. Des vieilles pierres chargées de soleil et d’amour, de passages secrets et de trésors simples, ceux du cœur.
J’ai finalement acheté le roman sur ma Kobo. La liseuse me permet de lire le soir, quand toutes les lumières sont éteintes, qu’Olivier dort déjà et que seul mon gros chat donne encore des signes de vie en me martelant de coups de têtes affectueux.
Le style de l’autrice m’a pesé tout le long de la lecture. Je n’aime pas que l’on me prenne autant par la main pour dire quoi penser, quoi regarder. Je préfère qu’on me fasse deviner. Que les mots amènent à l’évidence, tout en gardant cette part de doute qui laisse l’imagination du lecteur vagabonder dans le récit.
Pourtant, j’étais happée par le lieu. Et bien que l’histoire soit cousue de fil blanc sur fond de bons sentiments, un certain mystère a su être préservé jusque dans les dernières pages.
L’histoire commence par l’arrivée à La Datcha d’Hermine, jeune fille de 21 ans que les coups répétés de la vie a rendue méfiante et insaisissable. La Datcha, c’est l’univers de Jo et Macha, couple amoureux jusqu’au bout des rides. D’ailleurs, Agnès Martin-Lugand fait rapidement un bond de vingt ans dans la vie d’Hermine. L’histoire débute vraiment quand elle a 41 ans, deux enfants et un ex-mari. Ensuite, les flashs-backs sont récurrents, nourrissant l’intrigue principale.
Un livre parfait pour trouver le sommeil. Et la play-list du livre, proposée à la fin de l’ouvrage, disponible sur Spotify, Deezer et Youtube est très sympa. A défaut de graver le livre dans ma mémoire, elle replonge dans l’univers d’un hôtel où j’aimerais bien passer une semaine de vacances.
merci Maïté !
J’aimeJ’aime