Fini les smartphones sous les doigts, les écouteurs sur les oreilles et les regards dansle vague. Les peaux jeunes et lisses s’étirent en sourires radieux. Un vrai verre de vin finit d’être dégusté entre des groupes d’étudiants grisés. Le brouhaha des conversations couvre le bruit de la rame. Cheveux bleus, dreadlocks et piercings ont remplacé les costumes sombres. La vie leur appartient. Le RER aussi cette nuit, qui emporte dans un tourbillon leurs vies pleines d’avenir et de rêves. Bientôt minuit en revenant de Paris.
