Les notes d’accordéon qui montent soudain du fond de la rame me sortent de ma lecture. Accompagné d’un tambourin lancinant, l’instrument expire mollement Sous le ciel de Paris. Cela aurait pu être L’amant de la Saint Jean ou d’autres vielles ritournelles. La plupart de mes amis parisiens exècrent ces musiciens médiocres. Ils sont pour moi la musique du métro parisien, le son de la maison quand je rentrais de l’étranger. Attention à la marche en descendant du train. J’ai retrouvé le concert des bruits invisibles du quotidien parisien. Je l’aime d’autant plus de ne l’avoir pas eu pendant dix ans.